Un galocher de mes ancêtres

Jacques Marie Vallet 1830
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Nicolas Marie Vallet 1865
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Charles Vallet 1894
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Suzanne, Juliette Vallet 1915
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Claude Christiane, Germaine Pennequin 1938
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Véronique, Arielle et Virginie 1963/1966/1969
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Jean-Christophe 1988

Jacques-Marie VALLET
Notre ancêtre à la 5ème génération, à la 6ème pour JC

Son père Pierre Joseph Vallet, est né à Magland vers 1774 et s’est marié à Sallanches, par deux fois, puisqu’il a épousé en première noce Marie Véronique Viollat, qui décédera le 5 mai 1818, après avoir donné naissance à un petit garçon – Joseph- né et mort ce même jour que sa maman …

Pierre Joseph se remariera avec Marie Josephte Pissard, qui lui donnera trois enfants :

• Marie Jacqueline Vallet née le 19/09/1824 à Sallanches;
• Jacques Joseph Vallet Né le 23/10/1827 à Sallanches
• Et Jacques-Marie Vallet, notre ancêtre, né le 21/12/1830 à Sallanches

Pierre Joseph VALLET décédera le 11 septembre 1832 par suite d’une chute à 5 h du soir, muni des sacrements, d’après l’autorisation de Mr Descombes, lieutenant juge de ce mandement….
Il sera inhumé le 13 septembre à Sallanches
Sa défunte épouse aura après son veuvage, deux autres enfants « illégitimes » qui porteront son nom de jeune fille … Edouard et Joséphine Pissard, demi-frères et sœurs de Jacques-Marie

Les grands-parents de Jacques-Marie VALLET, François VALLET et Georgine Burnier-Déchon se sont mariés à Magland et sont respectivement nés à Domancy et Cordon …. Ils auront trois enfants dont Pierre Joseph, l’ainé – le père de Jacques-Marie – un petit Jacques-François qui décédera à l’âge d’à peine 5 ans, et enfin Marie, née à Magland, marié à Sallanches ou la famille c’est installée …. Marie décédera à Sallanches à l’âge avancé de 70 ans


Jacques-Marie VALLET est un pur savoyard

Pour autant, il quittera SALLANCHES pour s’installer à Lyon, où on le retrouve lors du recensement de 1872, en couple avec Catherine Brousolle, Lyonnaise d’origine, plieuse de livres, épousée à Lyon le 27 novembre 1858………. et les 4 enfants vivants du couple, tous né à Lyon :
Antoine, Nicolas-Marie (notre ancêtre), Marius et enfin Hilaire…. Que des garçons …. Le couple aura perdu un fils, mort né

C’est à Lyon à 200 km de Sallanches où il a appris et commencé à exercer son métier, que Jacques-Marie VALLET est GALOCHER


Galocher, galochier aussi dit gallochier ou grolier
En Rhône-Alpes, la ville isèroise de Saint-Symphorien-d’Ozon est devenue la capitale de la galoche.
Mais en réalité, c’est tout le secteur qui vit de la fabrication de cette chaussure.

Voilà qui explique probablement le transfert de la famille de Sallanches à Lyon, plus proche de St Symphorien d’Ozon

« Ici, dans la vallée de la Bourbre, c’était une grande activité puisque l’industrie était gérée par trois grandes galocheries qui sous-traitaient le montage et la couture du cuir auprès des femmes et des hommes du village. Des dizaines de familles ont vécu grâce à cette galocherie. »


LE METIER DE GALOCHER
Galochers, sabotiers et cordonniers …. « la confrérie » de la chaussure

Le galocher fabrique des chaussures en cuir à semelle de bois, plus légères et plus confortables que les sabots fabriqués tout en bois par les sabotiers. Petit à petit le cordonnier va concurrencer ces deux artisans, et fabriquer sur mesure les chaussures portées surtout le dimanche.

La galoche, cousine du sabot… On prend souvent l’un pour l’autre, pourtant la différence est simple : le sabot est entièrement taillé dans un morceau de bois, alors que la galoche est composée d’une semelle de bois, sur laquelle est clouée la partie supérieure, la « tige » réalisée en cuir.


Vocabulaire « de pro »

SABOTS, GALOCHES & SOCQUES

• Un SABOT est à l’origine une chaussure réalisée en taillant creusant un morceau de bois pour que le pied puisse s’y glisser. Il est fait d’un seul tenant. La discipline s’appelle le sabotage, et le métier, le sabotier.
Le sabotier est la personne qui est spécialisée dans la fabrication des sabots. Les sabotiers se répartissaient en deux catégories : les planeurs qui façonnaient l’extérieur du sabot et les creuseurs qui réalisaient l’intérieur

• Certaines chaussures, appelées parfois improprement sabots, sont en fait des GALOCHES ou des socques . La galoche est une chaussure à semelle de bois et à empeigne et contrefort en gros cuir. Sa semelle peut être épaisse afin de protéger de la boue.

Semelle de bois et dessus en cuir, on la surnomme la « chaussure du pauvre » car elle n’est pas vraiment confortable. Mais le succès de cette chaussure populaire au XXe siècle s’explique aisément : il suffisait de quelques outils de coupe, d’un peu de bois et de cuir pour se chausser

• Si le contrefort est également en bois, la chaussure est appelée un SOCQUE.


l’histoire de la galoche et des Galochers


remonterait peu ou prou aux origines de l’homme, lorsqu’il a commencé à s’équiper, pour se protéger des agressions des pierres jonchant le sol lors de ses déplacements. La sophistication progressive fera son œuvre jusqu’à la fin de l’utilisation massive des galoches quel’on peut dater aux environs des années 1950-60. Au début du XXe siècle on comptait des centaines d’ateliers
en France.


Dans notre généalogie

Si nous n’avons qu’un seul Galocher – à ce jour – nous avons en revanche 3 cordonniers :

▪ Jean BRAYE 1721-1795, fils de Jean et Catherine COLLIGNON, marié avec Jeanne BULTE en 1746.
▪ Jean REICHLING 1805-1864, marié avec Marie LUDVIG en 1829.
▪ Nicolas PENNEQUIN 1822, fils de Jacques et Catherine WAGNER.

GALOCHER

Un métier multi-séculaire nécessitant de maîtriser les techniques du bois, du parage, du cloutage, du cuir et même de la ferronnerie Il a fait vivre notre ancêtre et nous lui devons – à ce métier –
De n’être point des va-nu-pieds

Un musée lui est consacré A Virieu-Sur-Bourbre
…. A 140 km de Sallanches


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8 réflexions sur “Un galocher de mes ancêtres

  1. Une complication chronologique ( le père, le fils, le grand-père) gêne la compréhension et alourdit le texte. La deuxième partie semble un assemblage de plusieurs textes dont il aurait fallu faire la synthèse pour éviter les répétitions. L’accouchement qui se termine très mal par la mort de la mère et de l’enfant, le travail à domicile , les semelles en bois souvent ferrées, …(lorsque j’étais petit on plaçait encore un fer devant et un fer à l’arrière des semelles en cuir neuves). , tout une époque qui mériterait d’être mieux décrite. Je vous donne ici mon avis pour ce qui pourrait être une amélioration ( si cela vous intéresse) non dans l’esprit d’une critique qui serait stérile , il me suffirait en fait de ne rien dire et laisser faire ce que je fais le plus souvent. Je vous invite d’ailleurs à faire de même avec mon dernier écrit « la chapelle » ; je serais ravis de pouvoir l’améliorer .

    • Olivier, vous avez raison …. Brouillon, liaisons absentes ou mal à propos, absence de plan … Bref une bonne claque
      Je pense, j’espère que j’ai déjà fait mieux …. Remise en question salutaire … Cet article, je vais le laisser tel quel sur mon blog, mais je vais réécrire le PDF – ou tenter de le réécrire … Garder une trace de mon « bad job » pour me souvenir qu’il faut relire, relire, corriger et être plus rigoureuse

      Quand à votre propre écrit Olivier, si vous m’en donnez le lien, je le lirais avec plaisir

  2. Bonjour,
    Merci de l’intérêt que vous portez à l’histoire des galoche et d’avoir cité le Musée « Histoire de la galoche ».
    L’histoire de la galoche et des galochiers est effectivement sortie de la transmission orale; étrangement, l’histoire de la fabrication de ces chaussures à semelles de bois s’est perdue et ne fait l’objet que de rares littératures exhaustives. Un seul musée en France, est consacré exclusivement à l’aventure de la fabrication des semelles de bois et des galoches. Ce musée se trouve à Val-de-Virieu dans le département de l’Isère en Région Auvergne Rhône-Alpes.
    Un site Internet lui est dédié : http://www.museedelagaloche.fr

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