Ancêtre collatéral …. Presque Invisible Estienne COUTURIER

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Oncle à la 9ème génération de Véronique, Arielle et Virginie

Oncle à la 10ème génération de Jean-Christophe

Puisque j’ai réduit à néant la petite légende familiale comment consoler mes deux sœurs désespérées de n’avoir plus dans leur ascendance que de vils manants

… Oups ….

Il m’a donc fallu me tourner vers une autre branche pour redonner un peu de cachet et de relief à notre ascendance …. Je vous présente donc

Estienne COUTURIER

Praticien, châtelain de Lemps, notaire du Grand Lemps Le frère d’ Anne COUTURIER notre Sosa n° 965 et n° 1 989 pour Jean-Christophe

Etienne Couturier, fils de Claude COUTURIER et de Catherine Gay,est né au Grand-Lemps vers 1675 commune où il épousera Jeanne Milan,  le 5 mai 1696 et où il décédera après l’année 1721, non sans avoir fondé une nombreuse famille

Qui est donc cet Etienne COUTURIER pour Nous ?

Véronique Arielle et Virginie  Muller sont des nièces à la 9e génération  d’Estienne COUTURIER.

Estienne COUTURIER est né très probablement au Grand Lemps

Ses parents et nombre membres de sa parentèle y sont établit …. Le Dauphiné est sa terre, celle de ses ancêtres, celle ou naitront ses enfants …. Grand Lemps est son fief ancestral

Son père Claude COUTURIER  et sa mère Catherine Gay y sont nés et  s’y sont mariés, ainsi, le 04 juin 1674 a eu lieu la cérémonie religieuse …. Claude a 27 ans, la jeune Catherine en a 13 …. Un mariage arrangé très probablement …. d’ailleurs Catherine se remariera très rapidement au décès de son époux, non sans que la famille Couturier ait exigé qu’elle signa un contrat de mariage*, avant de décéder, veuve une nouvelle fois, au domicile de son fils Etienne qui prendra soin d’elle

Acte de mariage des parents d’Estienne Couturier

Le marié (le père d’Estienne donc) a signé – ainsi que son père – l’acte de mariage, c’est un jeune homme instruit qui maitrise parfaitement lecture, écriture et chiffres…. son père, comme son grand-père sont marchands …. la famille Couturier est aisée et instruit ou fait instruire ses enfants

Le couple formé par Claude COUTURIER  et Catherine Gay aura au moins 3 enfants, Etienne l’ainé qui naitra en 1675 ou 1676 alors que sa mère a à peine 14 ou 15 ans, puis viendra  Anne en 1680, née au Grand-Lemps et Antoine dont je n’ai pas trouvé la date de naissance

* Union de Catherine Gay, veuve Couturier avec Philibert DURAND : Contrat de Mariage signé  le 10 avril 1698 chez Me Adrien COUTURIER, notaire du Grand-Lemps.

Etienne COUTURIER est entouré d’une famille nombreuse ….

S’il n’a effectivement que 2 frères et sœurs, il a en revanche 7 oncles et tantes…. Que des bonnes situations dans la famille, des marchands, des notables ….. qui redorent le blason de notre généalogie ….. Voyez, nous n’avions nul besoin d’une légende pour nous trouver quelques « personnes bien nées » parmi nos anciens ….

Les grands-parents d’Etienne,  François COUTURIER et  Etiennette NETY sont issus d’une famille de notables, leur fils ainé -oncle de « notre » Estienne est premier commis au greffe civil de la Cour, et notaire à Grenoble, les 3 autres garçons – dont Claude, le père d’Estienne –  sont marchands …. Les  filles sont quant à elle dotées et mariées

La famille d’Estienne, depuis moultes générations est établit à Lemps

Charmant petit village, capitale des Terres-Froides, qui régna sur le cours du grain, produisit de l’absinthe et des patins à glace, accueillit des artistes et poursuit dans l’art de créer des roses et de tisser la soie.

Cette commune rurale se déploie dans la plaine, côté Bièvre, et sur un versant de collines boisées qui culminent à 726 mètres d’altitude. Au nord, elle s’ouvre sur la zone humide de l’étang du Grand-Lemps. Située à 40 km de Grenoble et 80 de Lyon cette petite cité commerçante fut pourvue d’une halle aux grains dès 1614, halle qui régulait le cours des céréales.

La position sociale de la famille d’Estienne Couturier

La famille d’Estienne est aisée, fort aisée même probablement …. Le schéma social semble identique de génération en génération :

  • Le fils aîné est Notable
  • Les fils suivants sont commerçants
  • Les filles sont mariées

Les épousailles des filles (précédées d’un contrat de mariage dans la famille Couturier) sont bénies en l’église de Grand-Lemps, devant l’autel ou les demoiselles – et leurs frères – furent baptisées

Laissons maintenant de côté les demoiselles Couturier, vouées à une vie d’épouse et de mère … Avec sans doute un certain confort, à tout le moins une vie certainement moins rude que celles des autres femmes de paysans …. Et commençons par les « commerçants » statut des fils puinés

Les seigneurs, possesseurs des plus vastes et des meilleures unités de production, concentraient dans leurs mains une grande partie des denrées agricoles, dont ils laissaient le soin à leurs fermiers seigneuriaux d’assurer la commercialisation. Ce sont ces agents seigneuriaux, encore appelés fermiers généraux ou châtelains, qui sont le plus souvent mis en avant par l’historiographie rurale, quand elle évoque les marchands ruraux. …. Voilà expliqué le titre de Châtelain de Lemps, porté par les fils Couturier

L’activité de négoce était donc un moyen plus qu’une fin, pour ces membres de la frange supérieure de la société rurale qui, par leur assise foncière, se hissaient très souvent à la tête des structures politiques locales

le notaire est celui qui tient la plume …. Étant souvent les seuls lettrés avec les membres de l’Église, les notaires royaux mettaient à contribution leur expertise dans de nombreux domaines : l’immobilier, les successions, les contentieux, les mariages, les finances personnelles…. Il est donc tout à la fois greffier, secrétaire des communautés d’habitants, intendant de familles nobles, etc.

Par édit de mai 1597, par la grâce d’Henri IV Le notaire devient un magistrat des contrats et leurs apporte l’authenticité. Un édit et une déclaration de 1696, ont donné au notaire le pouvoir d’apposer le sceau royal à ses actes, afin de leur apporter cette authenticité

Nos ancêtres avaient recours sans arrêt au notaire étant donné qu’ils étaient analphabètes à 70 % et que seul le notaire pouvait garantir l’authenticité des transactions. Dans les minutes notariales, on trouve les contrats de mariage, les donations, les testaments, les contrats d’apprentissage, actes d’achat de ventes, de tutelle, d’émancipation, comptes-rendus des réunions des communautés villageoises, hommages aux Seigneurs, relevés d’imposition, etc.

Ainsi, Etienne Couturier et sa parentèle notaire avant lui avait une lourde charge et faisait de longues heures d’écriture

Notre ancêtre Estienne est donc notaire* ….. Quel type de vie a-t-il ?

Il faisait peu d’actes à son domicile qui lui tenait également lieu « d’office »

Itinérant, il se rendait dans les différents hameaux du village qui était de son ressort et des villages environnants.

Lui et sa mule ou son cheval devaient emprunter des chemins parfois difficiles à fort dénivelé, passer à gué des torrents voir parcourir des chemins à peine visibles au milieu de la végétation … Ecrire, conseiller et galoper aux quatre coins de son ressort …. telle est sa charge

Au début d’un acte, il précisait le lieu de la rédaction : chez les parties, sur la place publique, à la porte de l’église, au cimetière (sic)

De même, il consignait l’heure dans un monde de dur labeur. il venait soit très tôt le matin soit tard le soir et parfois la nuit

Chez les plus pauvres, il était quelquefois payé en nature. A l’occasion, il se livrait au négoce ou prêtait de l’argent….

Le notaire – à titre générique – Connaissant bien la fortune de tout le monde, ses enfants faisaient souvent de “beaux” mariages….. Arrangés comme il se doit

Ainsi se déroula la vie professionnelle d’Estienne

Quels parents d’Estienne étaient comme lui, Notaire ?

Estienne a deux oncles, frères de son père qui exercent cette charge :

  • Son oncle Etienne COUTURIER – dont il porte le prénom – premier commis au greffe civil de la Cour, notaire à Grenoble qui parmi d’autres actes , reçu le 17 janvier 1697 le contrat de mariage d’Ennemond de MUSY, seigneur de Clelles, conseiller du roi et juge royal de la ville de Grenoble, fils de Jean et Catherine de THIENNES, avec Emérantianne BRUNET ….. dont extrait ci-dessous
  • Son oncle Adrian COUTURIER, notaire à Lemps ….. Celui là même qui reçut le Contrat de Mariage signé  le 10 avril 1698 préalable à l’Union de Catherine Gay,  la maman de « notre » Estienne, veuve Couturier avec celui qui fut son second époux, Philibert DURAND  

* aussi qualifié  « praticien »  qui signifie « quelqu’un qui a étudié ou étudie le droit » …. voilà pour la 3ème qualification d’Estienne

Outre sa vie professionnelle, Estienne COUTURIER a une vie de famille

En 1696 à Le Grand-Lemps, après la signature de leur contrat de mariage le 5 mai, il épousa Jeanne MILLAN, une demoiselle Lempsiquoise comme lui.

Le couple aura ………. 14 enfants !!!!           tous nés à le Grand-Lemps

Outre leurs enfants, Estienne et Jeanne seront les parrain et marraine d’une demoiselle Jeanne COUTURIER de CHAMBERON, née le 17 avril 1732 à le Grand-Lemps, baptisée le même jour …. Cette demoiselle est la fille de Joseph COUTURIER de CHAMBERON, Lempsiquois, Conseiller du Roi – Substitut du procureur général au parlement de Grenoble , et de Louise GUEDY LA RAMELIÈRE

Je ne suis pas en possession des actes de décès d’Estienne ni de son épouse si féconde Jeanne

Seul, le devenir de leurs deux fils ainés m’est connu :

Leur fils ainé, Etienne Adrien COUTURIER  Né le 8 janvier 1703 –  Décédé le 1er décembre 1776 à l’âge de 73 ans et conformément à la tradition familiale sera Châtelain du Grand-Lemps, Notaire royal et Procureur au Parlement

Le cadet André COUTURIER, né le 3 février 1704 et décédé le 3 juillet 1733 à l’âge 29 de ans, sera procureur au parlement

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