CHARLES JOSEPH PENNEQUIN

Confiseur … Un « invisible » né à Nancy et décédé à Marseille Sosa 24 de Véronique, Arielle et Virginie Sosa 56 de Jean-Christophe

Charles Joseph PENNEQUIN, confiseur. Né le 13 mars 1846, il est décédé le 1er mars 1901 à Marseille à l’âge de 54 ans. Il s’était marié le 4 mai 1868 à Nancy, alors qu’il avait 22 ans, avec Marguerite Parisot, âgée de 18 ans, née le 9 février 1850 à Sivry. Le couple a eu une fille et deux garçon : Louis né vers 1870, Marie Thérèse (1876-1960) et Alphonse Pennequin (1885)

Charles Joseph PENNEQUIN est né à Nancy, en Lorraine au bord de la Meurthe, le 13 mars 1846 Cet ancêtre « invisible » de la famille PENNEQUIN a quitté son territoire…. Moins téméraire qu’Edouard MULLER qui a laissé son Alsace pour l’Ukraine … Charles Joseph a néanmoins migré loin de ses racines géographiques, passant de l’Est au climat rude, au sud de la France, ralliant une autre « capitale de la confiserie » à plus de 700 km…. Marseille, dans les bouches du Rhône, ou il est décédé en 1901 à l’âge de 54 ans

Nancy, fief de la famille PENNEQUIN

Charles Joseph est né et a passé une très grand partie de sa vie à Nancy, fief de la famille PENNEQUIN qui y est installée depuis 1799. Capitale du duché de Lorraine, Nancy est déjà une ville d’importance en 1846, elle compte 38 795 habitants à la naissance de Charles Joseph et 52 978 au recensement de 1872, en ce compris la famille de Charles Joseph

Ainsi, la famille PENNEQUIN depuis 1799 aura vécu quelques événements majeurs de Nancy :

Le canal reliant la Marne au Rhin est achevé en 1851. L’ouverture d’une ligne de chemin de fer et de la gare de Nancy en 1852 vient compléter les moyens modernes de communication, permettant un développement industriel et commercial

La vie familiale de Charles Joseph jusqu’à son mariage

Charles Joseph est né le 13 mars 1846, au sein d’une famille catholique – ainsi qu’il sera noté sur le recensement de 1872 …. et oui !!!! le recensement de 1872 est un tantinet inquisitoire –

Ses parents Joseph PENNEQUIN et Marie Thérèse FEVRE, Nancéens, se sont mariés le 11 novembre 1844 ….. Marie Thérèse était enceinte de 7 mois, il était temps de régulariser le couple verra naitre son premier enfant, un petit garçon, hélas mort-

né, le 25 décembre 1944 ….. Un Noel profondément triste pour les parents de Charles joseph qui naîtra deux ans plus tard, devenant ainsi l’ainé.

Ses deux sœurs suivront :  Victorine en 1853 puis Marie en 1858.

Les parents de Charles Joseph savent deux écrire, probablement lire aussi et c’est naturellement qu’ils feront instruire leurs trois enfants qui iront à l’école.

Charles Joseph aura l’occasion de connaitre ses grands-parents paternels qui vivent à Nancy et décéderont dans sa prime enfance …. Il sera néanmoins entourés de ses oncles et tantes, tous nancéiens, et particulièrement son oncle Nicolas, témoin de sa naissance, cordonnier et très proche de son frère cadet

Marie-Thérèse, la maman ne travaille officiellement pas, elle s’occupe de son foyer et de ses trois enfants, coud probablement tant pour vêtir sa famille que pour faire rentrer un peu d’argent dans le ménage….. et parfaire en même temps l’éducation de ses filles qui se doivent de maîtriser les « travaux d’aiguilles »

Le papa, Joseph est confiseur, comme le seront Charles Joseph et son fils après lui Nancy,capitale des bergamotes et des macarons

Charles Joseph quittera le giron familial, laissant ses parents et ses deux sœurs quand il épousera Marguerite, une lorraine comme lui …. le jeune couple vivra longtemps à Nancy

Charles Joseph et Marguerite fondent leur famille

Charles Joseph a donc épousé Marguerite Parisot, fille de François – l’enfant trouvé de notre généalogie – et d’une demoiselle Didillon …. Le mariage célébré le 4 mai 1868 a lieu à Nancy.

Etaient présents, les parents du marié Marie-Thérèse et Joseph Pennequin, le père de la mariée, François Parisot -veuf depuis deux ans-

Le marié a pour témoins deux de ses oncles – l’incontournable Nicolas, décidément très présent dans la vie de son neveu, et Louis Pennequin, son plus jeune oncle

Les témoins de la mariée sont son frère Joseph Casimir et un ami du couple, couvreur de métier

Les mariés ont signés l’acte à la mairie, ils savent lire et écrire tous les deux

Charles Joseph a-t-il participé comme soldat à la guerre franco prussienne de 1866 ?? Aucun élément en ma possession ne permet de l’affirmer ou de l’infirmer

…. S’il était soldat, le mariage a eu lieu lors d’une permission

Marguerite a perdu sa maman vers 16-17 ans, son père est enfant des hospices, elle n’a pour toute autre famille que son frère……………….. Elle a donc à cœur de fonder un foyer fécond………. le couple aura ainsi 3 enfants, aux sortir de la guerre

Le benjamin ne naîtra pas à Nancy. En effet, en 1885, le couple et ses enfants aura quitté Nancy pour Dornach ou naquit Alphonse, notre arrière-grand-père. Dornach, aujourd’hui quartier de Mulhouse à 200 km au sud du fief familial

La petite troupe descendra encore plus au Sud, direction Marseille ….. Voyage en train très certainement……… Le frère de Marguerite est employé des chemins de fer

Marguerite connaitra deux de ses petits-enfants avant de s’éteindre …. Elle en aura 4 formellement identifiés, deux nés de sa fille, deux autres de son benjamin………… La

descendance de son ainé Louis n’ayant pas été établit à ce jour Le rêve d’une grand famille caressé par Marguerite se sera réalisé

Charles Joseph est confiseur, comme son père

Nancy en cette époque a deux spécialités, la verrerie et la confiserie

Joseph     PENNEQUIN,     le    père    de    Charles     Joseph     est    confiseur     et    c’est tout naturellement que ses fils le seront à leur tour ….

La biscuiterie-confiserie LEFEVRE-DENISE AU GRAND SAINT NICOLAS a été fondée à Nancy en 1840 par Antoine Lefèvre………… Gros employeur de Nancy

Biscuiterie et confiserie se fondent dans toutes les maisons de produits du sucre à Nancy, aussi, les employés comme Charles Joseph sont-ils polyvalents tant en matière de production que pour vendre dans les boutiques

Des bergamotes aux macarons, Nancy se distingue en terme de gastronomie sucrée et offre de l’ouvrage à ses habitants

Ainsi, au milieu des effluves de sucre et des parfums divers, se déroule la vie de Charles Joseph …. Qui devra s’adapter pour passer de la fabrication artisanale à l’utilisation des machines spécifiques aux bonbons

Beaucoup de femmes travaillent dans la confiserie – même si ce n’est pas le cas de Marguerite – elles préparent les fruits et les sirops, pèsent le sucre, habillent les bonbons. Ce n’est pas tout que de faire des bonbons exquis; il faut savoir les orner pour la vente, les cacher sous de séduisantes enveloppes, les couvrir de paillettes et de faveurs …..

Charles Joseph décède à Marseille

Marseille, son port, sa bouillabaisse …. et ses confiseries ou sont parti travailler Charles Joseph et son fils ainé Louis, entrainant ainsi la famille loin de Nancy……………… le cadet Alphonse, notre arrière-grand-père s’y mariera en 1910, pour y avoir au cours d’une visite familiale fait la connaissance de sa cousine Adélaïde dont il tombera fou amoureux.

Deux grands noms de confiseurs ressortent alors à Marseille, certainement Charles Joseph et son fils Louis y ont travaillés

  • La Maison Dromel Ainé : Cette maison est la plus ancienne confiserie chocolaterie marseillaise. Créée en 1760 à l’époque du roi Louis XV, la famille Dromel s’installe rue de Rome, non loin du port de Marseille
  • ·La confiserie Mignon : L’histoire remonte à 1840. À Marseille, une jeune femme vend des sucettes sur le vieux port. Elle est belle et tout le monde l’appelle «la mignonne». Quand Socrate l’épouse, il fonde alors la confiserie Mignon.

Et c’est dans la cité Phocéenne que s’éteignit Charles Joseph, à 55 ans, loin de ses terres ancestrales……. Confiseur jusqu’à son dernier souffle, il a entrainé ses fils dans sa confrérie

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3 réflexions sur “CHARLES JOSEPH PENNEQUIN

  1. Elise Lenoble a mis à disposition une trame très complète pour ce type d’exercice, sur son blog, « auprès de nos racines » …. Je recommande vivement, et avoue m’en être plus qu’inspirée

  2. Pingback: DECLINAISON SUR UN PATRONYME | Généa-Scribe

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