il en manque un !?!

Enfin poser les bases de ma généalogie … Nommer mes grands, arrières et arrière-grands-parents … Bien qu’à ma décharge, et avant d’avoir tous les éléments en ma possession, j’ai rédigé un billet – dans ma prime jeunesse généalogique- Arrière-grands-parents, une place à part, un autre sur ma branche agnatique et un troisième sur mon ascendance cognatique.
Voici donc le commencement de l’histoire de ma famille, qui nait avec le mariage de mes parents en décembre 1962, le 29 … Quarante six jours avant ma naissance … Ils ont respectivement 23 et 24 ans, maman est enceinte jusqu’au fond des yeux … Je ne sait pas la couleur de sa robe de mariée, je ne sais pas s’ils ont fait bénir leur union par l’église, ou si c’était un mariage purement civil … Je ne sais pas…
Je ne sais pas … Depuis que j’ai commencé à me passionner pour la généalogie, c’est une phrase qui revient, encore et encore, conjuguée à tous les temps :
« je ne sais pas »,
« je ne savais pas »,
« Je ne saurai peut-être jamais »
Coté branche paternelle
Ce sont huit patronymes qui modèlent mon arbre, huit, dont un aujourd’hui illisible de façon certaine … Et me voilà, dès mes grands-parents, entrainée en Espagne, dans l’Est de la France et jusqu’en Ukraine … Un petit tour en Allemagne, histoire de simplifier encore les recherches.

Je savais papa fils unique, j’ignorais qu’il avait des oncles et des tantes, j’ignorais que j’avais des cousins … Dont un qui vit à 15 km de chez moi, et que j’ai retrouvé en passant par …. le Brésil … Un vrai tour du monde … Des découvertes étonnantes, oh combien étonnantes … Ni mes sœurs ni moi ne savions que nous n’étions pas seules … Que n’avons-nous connu cette parentèle, encore en vie du temps de notre enfance et même de notre adolescence, et aujourd’hui encore, des cousins, de nos âges, de l’âge de mon petit … Et je ne vous parle là que du côté paternel de papa … Pour ce qui est de sa branche maternelle, Espagnole, je n’en suis qu’aux balbutiements de mes recherches.
Voici donc les noms qui reviennent au fils de mes articles et billets de blog,
tous issus de mes ancêtres paternels
Muller en premier, mon nom, le patronyme de papa, qui lui a été transmis par Marcel, son père alors marié à la jeune Avilès prénommée Luisa, notre « mémé Loulou » … Voilà en deux noms de famille, deux pays à explorer : l’Ukraine où est né mon grand-père et l’Espagne dont est originaire ma grand-mère.
Ensuite, viennent les parents et grands-parents de Marcel ; On retrouve bien sur Muller, deux fois et Witschger, Hepper et Voellm pour les épouses.
Coté Aviles, les parents de Loulou sont Amador et Luisa Sanchez … Ne manquent plus à cette liste que les deux dernières épouses, Marcot pour l’une et celle dont je ne déchiffre que le prénom, Francesca… Si vous pouvez faire mieux que moi coté “déchiffrage” …

« la version longue »
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1/ le couple Marcel Muller / Luisa Avilès : forme les parents de papa. Marcel est né en 1902 à Odessa et Louise en 1911 à Madrid… Ils n’auront qu’un seul enfant … Leur union, célébrée à Paris en 1932, se terminera par un divorce. Marcel décèdera à Biarritz en 1994, âgé de 92 ans, il était expert-comptable. Louisa décèdera à Briey en 2005, à 93 ans, elle était monteuse en bijoux … je les ai connu tous les deux, Louise, dite « mémé Loulou » aura connu son unique arrière-petit-enfant.
2/ Le couple Edouard Muller / Dorothéa Hepper : nés respectivement en 1842 et 1874 l’un à Soultz-Haut-Rhin et l’une à Odessa aura 3 enfants … Monsieur en ayant eu deux d’un précédent mariage. Les lieux et date de décès aussi bien d’Edouard que de Dorothéa me sont à ce jour inconnus. Edouard était négociant et industriel en Ukraine … Dorothéa sa cadette de 32 ans lui a dit « oui » à Odessa en 1898.
3/ Le couple Amador Avilès/ Luisa Sanchez : tous deux nés en Espagne, à Madrid respectivement en 1891 et 1893 aura deux enfants, dont leur fils mort pour la France au cours de la seconde guerre mondiale. C’est en Espagne, 4 mois avant la naissance de leur fille qu’ils se sont unis par le mariage en 1911. Amador décèdera à Paris, en 1952, âgé de 61 ans, il était ébéniste. Luisa que j’ai connue, décèdera après septembre 1966, je ne la trouve pas dans la base des décès de l’Insee , sans profession bien qu’elle soit dite femme de ménage sur l’acte de mariage de sa fille.
4/ Le couple Maurice Muller / Agnès Witschger : est originaire de Soultz-Haut-Rhin, ils y sont nés en 1818 et 1820 et s’y sont mariés en 1842. Sept enfants couronneront leur union, enfants qui devront se déclarer français après l’annexion de leur terre ancestrale. Maurice décèdera après 1874, il sera tour à tour menuisier, fileur, peintre en bâtiments et Agnès perdra la vie à 49 ans en 1870, elle est dite sans état (sans profession) sur son acte de décès.
5/ le couple Gottlieb Hepper / Louise Voellm : tous deux nés à Odessa en 1840 et 1845, Odessa où ils convoleront en 1863. Ils auront à ma connaissance quatre enfants. Gottlieb décèdera à Odessa, en 1876, à peine âgé de 35 ans … je ne connais pas sa profession, son épouse Louise lui survivra et se remariera … Je ne sais pas quand elle est partie
6/ Le couple Fransico Avilès / Ines Marcot est probablement originaire de Madrid, ils seraient nés vraisemblablement vers 1872. Le seul renseignement en ma possession sur ce couple, est la profession de Francesco, il était charpentier d’après l’acte de naturalisation de son fils.
7/ Le couple Bernard ? Sanchez et prénommée Francisca : est madrilène pour madame, et peut-être aussi pour monsieur … Ils restent un mystère aujourd’hui.
Quand à Papa, c’est à Paris 15° qu’il verra le jour en 1939
Et à Goussainville qu’il épousera maman
Il rêvait un fils
Il aura 3 filles
Coté branche maternelle
Ce sont non pas huit patronymes qui démarrent mon arbre, mais sept seulement … Vive les mariages entre cousins qui ont enrichit mon vocabulaire du mot « implexe »

Maman n’est pas vraiment fille unique, elle a un frère consanguin, notre tonton Jean-Michel, son cadet de 15 ans, issu du second mariage d’Henri notre grand-père, alors divorcé de Suzanne Vallet… Ce sont donc non pas trois Pennequin qui remplissent les cases de la roue maternelle, mais quatre, outre le patronyme de maman.
Voici donc en sus de Pennequin et Vallet les noms qui alimentent ma généalogie,
tous issus de mes ancêtres maternels
Et ça commence par une impasse pour cause d’enfant trouvé, la branche Parisot qui restera vierge après le grand-père de Marguerite, puis pléthore Jacquet assortis de quelques « surprises » … Voilà pour le flan paternel de maman… Et un nouveau cousin contemporain !!!
Coté maternel de maman, allez savoir pourquoi je dis volontiers que ma mémé Suzanne Vallet est « une fille Hullard », du patronyme de son grand-père, et hop de fils en aiguilles je me retrouverais propulsée… en Belgique. Il convient à cette branche de rajouter deux épouses, Leroy pour l’une et Domer pour l’autre.
« la version longue »
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1/ le couple Henri Pennequin / Suzanne Vallet : forme nos grands-parents maternels, Henri est né en 1911 à Nancy et Suzanne en 1915 à Paris 11°… De leur mariage célébré à Colombe en 1934, ils n’auront qu’une seule enfant … Leur union se terminera par un divorce. Henri décèdera aux Sable d’Olonne en 1987, le jour de la fête nationale, il avait alors 75 ans, dessinateur industriel à la retraite … Suzanne quant à elle partira en 1974, âgée de 79 ans, elle était du temps de sa jeunesse téléphoniste
2/ Le couple Alphonse Pennequin / Adélaïde Jacquet : nés respectivement en 1885 et 1890 l’un à Dornach (alsace) et l’une à Nancy où ils se marieront en 1910 et auront 2 enfants … Ils sont cousins. Voilà qui explique le patronyme manquant … Alphonse partira le premier en 1943, âgé de 57 ans, il est le dernier confiseur de la famille. Adélaïde, ma « mémé Colombe » décèdera à Neuilly-sur-Seine en 1968.
3/ Le couple Charles Vallet / Germaine Hullard : nés respectivement en 1894 et 1896 aura une courte vie maritale. .Charles, soldat au 46ème régiment d’infanterie, décèdera en 1919, à l’hôpital temporaire d’Amiens, victime de la première guerre mondiale. Mariés en 1913, le couple aura tout juste le temps d’avoir deux enfants. Je ne connais pas la date de décès de Germaine, elle était en vie en 1938 … On la dira tour à tour épicière et serveuse.
4/ Le couple Charles Pennequin / Marguerite Parisot : est originaire de Nancy et sa région, ils y sont nés en 1846 et 1850, quatre enfants au moins couronneront leur union de 1868 … C’est à Marseille où il est alors confiseur que Charles décède à 54 ans en 1901, son épouse Marguerite était en vie en 1910, je ne trouve ensuite plus trace d’elle.
5/ le couple Alphonse Jacquet / Victorine Pennequin : tous deux mariés et originaires de Nancy et sa région, sont nés respectivement en 1855 et 1853, je leur connais 4 enfants. C’est en 1880 qu’ils convolèrent à Nancy où Alphonse était comptable, et où il s’éteindra en 1931, il avait alors 75 ans. Victorine était tailleuse en robe, je ne sais ni où ni quand elle est décédée.
6/ Le couple Nicolas Vallet / Joséphine Domer est originaire de Lyon, ils y sont nés respectivement en 1865 et 1868 … Le petit serrurier épousa sa couturière en 1886, dans leur ville de naissance. Pétrus et Charles sont les deux enfants que je leur ai répertorié à ce jour. Je ne connais pas la date de décès de Nicolas, Joséphine pour sa part s’éteindra à l’âge de 74 ans.
7/ Le couple Anatole Hullard / Rose Leroy : est originaire d’Ile de France. Ils sont nés en 1868 et 1879 et divorceront après trois ans de mariage … Germaine est l’unique enfant issue de leur couple … Ils se remarieront tous les deux, Anatole aura un petit garçon avec sa seconde épouse, quand à Rose elle passera … trois autres fois devant monsieur le maire. Anatole est décédé en 1918, à l’âge de 50 ans. Rose s’éteindra en 1949 à Draveil âgée de 70 ans … D’aucuns la dise comptable.
Maman verra le jour à Courbevoie en 1938
Elle fêtera cette année en la compagnie de Gérard
leur 60ème anniversaire de mariage
…………….
Et voilà posées les bases de mon inversée pyramide ancestrale…
Ce sont donc ces 15 patronymes qui vont me faire voyager depuis mon bureau jusqu’aux quatre coins du globe … Jamais je n’aurai imaginé de telles migrations au sein d’une famille tellement plus nombreuse que je la croyais …
Si j’avais été plus ordonnée, plus cohérente, plus scientifique … Moins dispersée, moins avide de découvertes, ceci aurait dû être le premier article de mon blog !!!
Le point de départ de ce qui est devenu une véritable passion …
Vive la généalogie
Pour l’Espagne, voyez le gpe fbk. Gênealogie Francesca y Espanola.. 😉
Merci 😀