Du brouillon à la mouture définitive

Les généathèmes initiés par Sophie Boudarel et repris par Geneatech, nous offrent chaque mois une idée pour animer nos blogs …

Le moins que l’on puisse dire c’est que les petites fées de Geneatech ne manquent pas d’imagination pour remuer nos méninges et dépoussiérer nos blogs … Jugez-en :

Consigne de ce mois d’avril :

Arrêtons de procrastiner, finissons ce brouillon qui traine sur notre ordinateur
Pfff … Quel programme

Il fut un temps, pas si lointain où une de mes sœurs et moi projetions de joindre nos deux passions – la généalogie et la cuisine – en une forme de recueil « nos ancêtres dans leurs cuisines » … C’était tout juste au commencement de mon petit blog.

Quelques ébauches furent alors écrites … Sauf … Qu’entre temps je suis tombée sur le blog d’Evelyne Achon … Et sa superbe rubrique « ma cuisine ancestrale … Comment rivaliser ?? et surtout comment ne pas empiéter sur son domaine …

A l’heure où un plagiat éhonté sévit dans le petit monde de la généalogie j’hésite à participer à ce généathème qui réclame la fin de la rédaction du domaine culinaire de Françoise BERNES, Sosa 17 de mon fils.

Avec l’aval d’Evelyne je vous invite donc dans la cuisine de Françoise

Françoise, née Bernes est l’arrière-arrière-grand-mère de mon petit … Branche paternelle, côté paternel … Fille de Pierre, toulousain, peintre en bâtiments et de sa légitime épouse Marie Escot, Françoise voit le monde dans la ville rose le 4 mars 1876.

Petite lingère, Françoise sera épouse et mère deux fois au moins

Était-elle une bonne cuisinière
Cette arrière-arrière-grand-mère de mon petit ??

Pendant très longtemps, ce qu’on appelle « le déjeuner » aujourd’hui était plutôt un repas de la matinée et « le dîner », un repas de la fin de l’après-midi. Or, tout cela va être décalé dans le courant du 19e siècle : le déjeuner devient le repas du midi et le dîner celui du soir. Le repas du matin, qu’on appellera un temps le « déjeuner à la tasse », prendra plus tard le nom de petit-déjeuner.

le 19e siècle est aussi marqué par le renforcement des cuisines régionales par rapport au centralisme parisien. Une réelle identité culinaire des régions commence à se mettre en place à cette période.

Voyage culinaire dans la ville rose

Les spécialités culinaires de Haute-Garonne
Et de Toulouse

Foie gras, viandes et fromages, truffes et safran : les produits des Midi-Pyrénées sont prestigieux. Les recettes traditionnelles, elles, sont aussi populaires que gourmandes.

Des spécialités uniques comme le cassoulet, qu’il soit de Castelnaudary, Carcassonne ou Toulouse, ajoutent aux charmes culinaires de l’Occitanie

Et le canard encore et toujours….
Il alimente les daubes, pâtés, ballottines, ragoûts de foie, et offre ses confits au gourmands

Toulouse est aussi la ville de la violette
Violettes cristallisées, bonbons à la violette, dragées à la violette, chocolats à la violette

Si Toulouse a pour surnom  
« Cité des violettes »,

C’est parce que cette fleur emblématique fut cultivée par les maraîchers dans le nord de la ville au XIXe siècle.

Et spécialité des spécialités
La saucisse de Toulouse

Fabriquée à base de porc, la saucisse de Toulouse était déjà vendue sur les marchés au XVIIIe siècle.
Elle entre dans la composition de nombreux autres plats typiques de la région 
dont le cassoulet Toulousain …. Le cassoulet – le vrai, celui d’origine – est né à Castelnaudary

N’en déplaise aux Toulousains

La ville de Toulouse
Voilà un trésor de la gastronomie du sud-ouest de la France.

Ses spécialités culinaires ont épaté plus d’un, notamment lorsqu’il s’agit des produits confits, et des plats à base de volaille ou de foie gras.
Toulouse possède aussi de nombreuses spécialités sucrées telle la croustade aux pommes, une tarte ronde à base de pommes parfumées à l’armagnac…. Les friandises à la violette ….

… Et  le cachou Lajaunie

Le Cachou Lajaunie est une petite pastille carrée de couleur noire à la réglisse, vendue dans une boîte métallique jaune et ronde. Elle voit le jour en 1880 à Toulouse chez le pharmacien Léon Lajaunie.

Et parmi les desserts de Toulouse, le Fénétra

Avant d’être une pâtisserie, le Grand Fénétra était à l’origine une fête des morts, qui remonte aux temps antiques des gallo-romains : la Férétralia. A partir du XVIIIe siècle Le fénétra devient alors le dessert incontournable de cette fête, s’invitant dans les repas familiaux du dimanche.

Cette tradition s’est éteinte durant l’entre-deux-guerres, qui lui a été fatale.

Aujourd’hui, et depuis 1963, la fête du Grand Fénétra a été remise au goût du jour, chaque dernier week-end de juin. Bien que le fénétra ne soit plus aussi populaire qu’à l’époque, il reste tout de même le gâteau symbole de la Ville rose.
Malgré tout, la spécialité sucrée toulousaine ne retrouve pas sa popularité d’antan et vit désormais grâce à une petite poignée de pâtissiers toulousains

Aujourd’hui, le fénétra est principalement connu des touristes
et très peu par les Toulousains eux-mêmes !


la recette du fénétra

Spécialité sucrée typique de la gastronomie toulousaine,
le fénétra est une tarte gourmande associant le citron et l’abricot.

Nombre de personnes : 10  –  Préparation : 35 minutes 
Repos : 1 heure  –  Cuisson : 30 minutes.

Préparation

Pour fabriquer la pâte sablée, mélangez farine, sucre, vanille et sel dans un saladier.
Coupez le beurre en dés et incorporez-le à la pâte en mélangeant bien.
Ajoutez ensuite l’œuf pour former une boule de pâte homogène.
Placez la pâte au réfrigérateur pendant environ 1 heure.
Au bout de 45 minutes, préparez la garniture en commençant par monter les blancs en neige.
Ajoutez ensuite le sucre progressivement tout en continuant à fouetter.
Ajoutez petit à petit la farine, la poudre d’amande et l’extrait d’amande amère
Disposez la pâte sablée sur un plat à tarte sans oublier de piquer le fond
Sur le fond de tarte, étalez d’abord la confiture d’abricot puis le citron confit.
Versez enfin la préparation semblable à une meringue sur le tout.
Placez la tarte au four préalablement chauffé à 180°C pendant 30 minutes.

BON APPÉTIT !!
Et vive nos cuisinières modernes

3 réflexions sur “Du brouillon à la mouture définitive

  1. Il m’arrive de dire « souper » pour dîner si j’ai préparé une soupe. et déjeuner pour le premier repas du matin qui rompt le jeune. Tant pis, si c’est démodé, ce n’est pas une faute de goût, plutôt un régionalisme.

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